L’antidérapant, comment ça marche ?

Pour des raisons essentiellement de sécurité, certaines situations ou applications nécessitent un revêtement antidérapant.
Il existe plusieurs catégories d’antidérapants, toutes normées selon plusieurs critères, dont leur utilisation.

Antidérapant : mode d'emploi
© Louis Hansel

Que ce soit un adhésif imprimé pour être déposé au sol dans un hall de gare ou un revêtement de sol effet « terre battue » pour le rayon baskets d’une enseigne d’articles de sport, les supports imprimés ou non, destinés aux lieux recevant du public doivent répondre à certaines garanties en termes de sécurité.

En cas d’accident, le site peut être tenu responsable s’il a commis une faute (article 1240 du code civil). C’est le cas par exemple, si les allées d’un magasin étaient encombrées ou glissantes. La difficulté réside dans la preuve de cette faute. Celle-ci est bien souvent impossible à rapporter. C’est la raison pour laquelle le législateur a instauré un régime de responsabilité plus protecteur pour le consommateur : la responsabilité du fait des choses.
L’enseigne ne tardera alors pas à se retourner vers son fournisseur afin de réclamer réparation, si ce n’est plus.

La classification DIN 51130 (Février 2014) ainsi que la norme NF P 05-011 (Août 2019) définissent aux locaux accessibles aux piétons les caractéristiques liées aux risques de chute par glissade. Ces classifications s’effectuent local par local, que celui-ci soit accessible aux personnes munies de chaussures, classe PC – pieds chaussés, comme aux personnes circulant pieds nus – classe PN. Les locaux visés sont à usage domestique – tertiaire – accessibles au public, ou encore à usage strictement industriel.

Pour le calcul en pieds chaussés (PC), un assistant marche d’avant en arrière sur un plan recouvert du revêtement à tester puis on incline ce plan graduellement jusqu’à ce que la déclivité entraîne le glissement. On accède alors à un classement R dont vous retrouverez les principales données dans le tableau ci-dessous :

Quelles solutions ?

Des solutions adaptées à chaque cas de figure existent, que ce soit avec des films de plastification ou des vernis.

Les films de plastification (avec ou sans PVC) proposent généralement des classements R10 ou R11. Ils ont pour avantage de pouvoir être déposés sur la majeure partie des supports imprimés ou non, afin de transformer un simple adhésif en un support antidérapant normé offrant toutes les caractéristiques requises pour la sécurité des piétons. Cette solution sera privilégiée pour les petites à moyenne quantité et les utilisations en extérieur.

Le vernis UV antidérapant quant à lui offre une classification R9, idéale pour tous les lieux d’intérieur comme les hôpitaux, halls de gare, aéroports, grandes surfaces, etc… Cette solution sera idéale pour les moyennes et grandes quantités. Le vernis UV antidérapant s’applique de la même façon qu’un vernis UV classique (fiches techniques sur demande), quelle que soit le support, souple ou rigide (vinyle, revêtement de sol PVC, bâche, supports laminés, etc…).
Plus économique et écologique que la plastification (aucun déchet, sans solvant, ni phtalate et autres PVC, sans VOC) le vernis UV est la solution privilégiée pour les utilisations intérieures ou couvertes.

A l’heure où les adhésifs de distanciation connaissent une révolution, valorisez votre travail et sécurisez vos prestations.

Vernis UV de finition antidérapant à appliquer avec Bürkle LFC.
Le vernis UV Tex Floor a été développé pour le marquage au sol. Certification R9.
Utilisation sur support souple ou rigide : vinyle, bâche, PVC, revêtement de sol, etc…
Finition : satinée